Venise : une découverte ? non une révélation !


le drapeau de la République de venise

Venise !

A l'époque où on entendait dire "j'ai fait le Mexique" en deux jours, "j'ai fait Venise" en un et demi, j'avais senti cette ville comme le fond du snobisme, surtout quand le récit d'une visite éclair du musée des Doges s'accompagnait d'une description peu reluisante de canaux puants sur lesquels nageaient les rats.

Prétendre apprécier une telle ville me posait plus de questions sur mon interlocuteur que sur la ville elle-même.

Et puis voila, l'occasion faisant le larron, début novembre 2006, il suffisait de prendre deux jours de congé pour en passer six dans ce lieu prétendument magique. Hé bien, on ne risquait pas grand chose, et ces six jours suffiraient amplement à en explorer tous les mystères.



Comme cheminot dans l'âme, à défaut de l'être de profession, pas question d'y aller autrement qu'en train. C'est sûrement là un des secrets de cette ville, qui vous prend par surprise. L'arrivée à la gare de Santa-Lucia, je l'avais imaginée, les cartes de Venise et les photos aériennes m'indiquaient que la gare est au bord même du Grand Canal. Le savoir est une chose, le vivre, une autre. Passée la tête des quais, qui, à part les palmiers (mais il y en a en gare de Lyon) ne se distingue pas d'autres gares terminus, une fois traversé le hall frontal, c'est le choc !

Ce canal avec ces bateaux, ces gondoles qui glissent silencieusement, c'est un théatre qui vous jette de suite dans un autre bain. Dans un tout autre monde.

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L'esplanade de la gare de Sta-Lucia. Difficile de rendre l'ampleur du spectacle !
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